dimanche 11 juin 2017

Polyphonie dans "Solde" ?

La vérité sur le texte de Rimbaud n'est pas négociable. Dans le dernier numéro de la revue Parade sauvage, Steve Murphy revient sur la première ligne du poème en prose "Solde". J'avais déjà signalé que la lecture édulcorée de Bruno Claisse n'était pas soutenable et il y a bien longtemps que j'ai précisé que le potentiel métaphorique de la relative "ce que les Juifs n'ont pas vendu" impliquait la vente du Christ, ce que Murphy reprend d'ailleurs dans sa présente étude.
Or, même s'il revient sur la lecture de Claisse, Steve Murphy me semble procéder à un toilettage critique, à des fins de bienséance, quand il dit que la "polyphonie" du texte ne permet pas d'imputer l'âpreté des propos à Rimbaud lui-même.

Cette idée de polyphonie appliquée au poème a une genèse. Plusieurs décennies durant, les poèmes en prose des Illuminations ont été envisagés comme des visions du poète indépendantes de ce monde. C'est une absence de logique que nous sommes incapable de comprendre, mais c'est un fait, et moi et d'autres rimbaldiens avons dû combattre cette étrange approche, et nous continuons encore de nous y confronter. Une des conséquences pour la lecture de "Solde", c'était de considérer qu'il était question d'un ailleurs créé par les mots du poète. Celui-ci mettait en vente ses propres productions de l'esprit; son expérience de voyant. Ou bien il la soldait, c'est-à-dire vendait au rabais.
Les gens qui avaient une lecture, si nous osons l'expression, plus terre à terre, en tout cas une lecture plus sensée, étaient peu nombreux à s'exprimer sur le sens de la poésie rimbaldienne. Qui pis est, face à l'hermétisme du texte, même les esprits qui ne s'en laissaient pas compter par la métaphysique supposée d'une expérience "voyant" ne voyaient bien souvent dans les poèmes qu'une expression épatante dont le sens importait assez peu. Pour le poème "Solde", Antoine Fongaro a réagi en insistant sur le pluriel collectif "les vendeurs" de la fin du texte, pluriel suivi d'un autre "les voyageurs". C'est dans la lignée de cette mise au point par Antoine Fongaro que se situent les deux articles de Bruno Claisse consacrés à ce poème. Le second article de Claisse contredit ou corrige le premier article sur certains points, mais surtout ce second article transforme l'expression "ce que les Juifs n'ont pas vendu" en une formule neutre sans aucun potentiel expressif.  Il n'y aurait aucune mise en boîte agressive dans ce propos. Pour un peu, Claisse aurait pu conseiller Rimbaud et lui expliquer que ce segment de phrase était inutile dans son poème, que ça n'apportait rien. Et Murphy revient sur ce point d'interprétation. Il sait par d'autres recoupements que la saillie mordante est sensible à l'oreille de divers lecteurs. Evidemment, entre Rimbaud et nous, il y a eu l'affaire Dreyfus, histoire d'un bouc émissaire, et la guerre 40-45. Et je ne parlerai pas des sujets d'actualité qui expliquent eux aussi l'envie dans le monde universitaire de ne pas jeter de l'huile sur le feu à propos de cette expression située au début même d'un poème en prose de Rimbaud, en attaque d'un poème faisant partie de l'ensemble mythique de ce qui est considéré comme absolue poésie indépassable par une majeure partie de l'opinion. La réputation de Rimbaud n'a pas fini de croître et il est facile de deviner que, plus le temps va passer, plus il sera considéré comme le poète le plus important de l'histoire de l'humanité, malgré Hugo, Baudelaire ou Verlaine. Le culte Rimbaud implique également une dimension politique, et il faudra forcément neutraliser tout ce qui fâche.
En évitant d'employer les grands mots, il faut donc bien prendre la mesure des choses. Rimbaud est quelqu'un de politisé qui a fréquenté en Angleterre les milieux communards et notamment Jules Andrieu. Or, dans ses Notes pour servir à l'histoire de la Commune de Paris, qui, si je ne m'abuse, existaient à l'état manuscrit quand Rimbaud l'a fréquenté, Andrieu envoie des piques du genre de celle-ci : "C'est que Trochu, même en laissant de côté le judaïsme de sa déclaration, avait inventé une interprétation tout à fait inédite de l'honneur militaire." Dans le livre de Robert Tombs, paru sous le titre français adapté de  Vallès je crois Paris, bivouac des Révolutions, la Commune de 1871, nous apprenons à la page 215 les idées sulfureuses de Tridon et Flourens, deux intellectuels blanquistes, avec une opposition en termes clairs, nets et précis entre "culture [censuré]" et "culture sémitique". Pensons encore à la "Chanson de route Arya" de Charles Cros, compère zutiste. Dans ses écrits en prose, Verlaine a décrit le costume des "Vengeurs de Flourens" du temps de la Commune. Marc Ascione rappelait cette anecdote manifestant qu'il n'excluait pas que Rimbaud ait fait partie de tels bataillons sous la Commune, puisque nous n'avons jamais pu trancher sur l'idée d'une présence ou non de Rimbaud à Paris soit peu avant le 13 mai, soit, hypothèse peut-être plus convaincante, au lendemain du 15 mai.
Il faut donc fixer ici quelques éléments d'histoire de la Commune pour que nos lecteurs ne se disent pas que nous ne serons convaincant qu'en ayant montré que Rimbaud avait lu Blanqui, Proudhon et les autres.
La Commune est un événement étroitement lié à la guerre franco-prussienne qui a précédé, étroitement lié encore à la chute du second Empire. Quand on associe la Commune à une révolution d'ouvriers, c'est un tissu d'élucubrations. Les intellectuels et les chefs de la Commune ne venaient pas de la classe ouvrière, et les membres de l'Internationale se résumaient pratiquement à Varlin et Frankel dans les débuts de la Commune. Un des grands combats de la Commune par ailleurs était mené contre les hommes d'église, mais les ouvriers étaient réticents à ce genre d'oppression contre les curés et les religieuses. On a donc droit à une histoire lourdement déformée par des interprétations partisanes. En réalité, dès le milieu du mois d'août 1870, les mauvaises nouvelles de la guerre entraînent de premières émeutes, bien sûr réprimées. Lorsque l'Empire tombe et que la République est proclamée le 4 septembre, tout ne se passe pas dans une belle unanimité du côté de ceux qui veulent la République. A plusieurs reprises, en septembre et octobre, des manifestations ont lieu du côté de l'Hôtel de Ville. J'en avais recensé quelques-unes à l'époque de mon dépouillement du journal Le Monde illustré. Dès le 4 septembre, certains parlent déjà d'instaurer une Commune de Paris et Maxime Vuillaume dans ses Cahiers rouges dit que le cri "Vive la Commune" est devenu courant à partir du 31 octobre 1870. Ce jour-là, des civils et des gardes nationaux ont pris un instant le pouvoir à l'Hôtel de Ville, mais ils s'en sont fait déloger étant donné sans doute une certaine maladresse dans la lutte comme pourrait dire l'auteur de "Mauvais sang"'. Blanqui et Flourens furent de cette journée-là. Il y eut d'autres actions en janvier, avec la mort du blanquiste Sapia lors d'une insurrection. Mais, en janvier, les révolutionnaires désespéraient des réactions de la foule, y compris à Belleville. Robert Tombs cite à la page 115 de l'ouvrage que nous avons mentionné plus haut un propos d'un activiste et un rapport de police : "Pendant deux jours nous avons appelé aux armes.... Combien d'entre vous sont venus ce matin à l'Hôtel de Ville ? Je vais vous le dire puisque j'y étais. Il n'y avait même pas 40 d'entre nous" et "Aucune agitation en vue à Belleville".
Malgré les famines d'un premier siège, la population républicaine parisienne voulait continuer la guerre. Et cela n'impliquait pas que les esprits bientôt favorables à la Commune. La population parisienne n'était pas très lucide. En revanche, dans les campagnes, on voulait la paix, et cela s'est accompagné d'un vote en faveur des monarchistes, grâce à l'influence puissante des notables, ceux qu'on peut appeler les "Ruraux", sans que ce ne soit nécessairement un vote d'adhésion à un retour à la monarchie. Toujours est-il que la population parisienne a considéré que la République pouvait être perdue. Enfin, la population parisienne pouvait reprocher pas mal de trahisons et de la part de l'armée, force politique bonapartiste toujours active pour l'essentiel, et de la part des gouvernants d'un régime de Défense nationale. Thiers, Favre, Picard, etc. ont cédé l'Alsace et la Moselle à Bismarck, ils ont signé une paix que ne voulait pas le pays, et les révolutionnaires ont des souvenirs ou des récits de juin 1848 plein la tête La Commune est aussi une articulation politique locale qui permet d'éviter un certain parlementarisme et d'avoir une représentation directe du peuple dans la décision politique. Tout cela était en jeu. Il y avait aussi une population armée pour défendre la République avec l'existence des gardes nationaux, car, même si le Comité central n'a joué aucun rôle avec la foule dans l'épisode des canons, c'est lui qui a pris le contrôle de Paris du soir du 18 mars au jour du 28 mars. La Commune n'a commencé à siéger que le 28 ou le 29 mars, quand elle a eu des élus. La Commune et le Comité central sont deux réalités distinctes. Et si le Comité central a pris le pouvoir, et s'il y a eu la Commune qui lui a succédé, sans qu'il ne se retire pour autant, c'est parce que Thiers a essayé de désarmer la population parisienne en commençant maladroitement par les canons et comme cela a mal tourné le gouvernement et l'armée ont pris la fuite le jour même. Ils ont laissé la ville livrée à elle-même, tant ils ont eu peur de la colère du peuple après le retournement de situation du matin. Depuis, certains récits communards considèrent que c'était une ruse de Thiers pour massacrer les Parisiens, ce qui n'est évidemment pas très convaincant. Enfin, la Commune était portée il est vrai par beaucoup d'ouvriers, mais pas tellement des ouvriers prolétaires ou des ouvriers dans les usines, c'était les artisans, tous les vieux métiers ouvriers encore en activité, les petits commerces, etc. Paris ce n'était pas un peuple de forgerons. Jacques Rougerie, cité par Yves Reboul, a beaucoup contribué à cette correction de l'analyse historique de la Commune de Paris. Notons tout de même que certains acteurs de la Commune ou certains sympathisants le laissaient déjà entendre, ainsi Camille Pelletan, une connaissance de Rimbaud, qui, en 1879, soulignait que les membres de l'Internationale n'étaient presque pas représentés dans le Comité central au mois de mars 1871.
Pourquoi rappeler tout ça ? Parce que les références des communeux ne sont pas Karl Marx, la dictature du prolétariat, etc. Leur projet, c'est de mener jusqu'à son terme la Grande Révolution en corrigeant l'Histoire au plan de 1793 et de ses enchaînements directs. Parmi leurs références, il y a aussi la Révolution de 1848 avec le traumatisme de juin. Dès le renversement du 18 mars, bien des révolutionnaires se rapprochent de l'aubaine politique, qui viennent de l'Internationale ou du blanquisme. Le discours de l'Internationale a pu avoir une certaine prégnance sans être précisément au pouvoir, et surtout les références des communards c'était Blanqui, opportunément mis en prison par Thiers juste avant la crise communarde, Proudhon, et il existait une opposition entre blanquistes et membres de l'Internationale, comme entre nostalgiques de Robespierre et nostalgiques d'Hébert. Les références de Rimbaud, c'est Blanqui, Proudhon (parodie de son célèbre titre par Verlaine dans l'Album zutique), Hébert, Flourens, Andrieu, et puis d'autres encore parmi les Tridon, Toussenel, Fourier, etc. A cette aune, la première ligne de "Solde" n'a rien pour surprendre et minimiser la provocation de la formule initiale c'est assez maladroitement enlever ce poème à une analyse des pensées communalistes qu'il peut véhiculer.
Le poème "Solde" met précisément en vente l'idéal ou peu s'en faut d'un poète communard qui est Rimbaud. Là où les anciennes lectures se trompaient, c'est quand elles prétendaient que Rimbaud mettait lui-même en vente et quand elles prétendaient que ce contenu de la vente était poétique et non pas politique, malgré des formules non équivoques : "l'anarchie pour les masses".
J'ai nuancé par un "peu s'en faut", car c'est plus compliqué, sauf qu'il faudrait écrire une étude poussée pour justifier cet arrière-plan aux propos du poème, mais grosso modo le poème "Solde" dénonce la troisième République naissante, ou le monde ambiant, anglo-saxon, etc., en train de se former. Ce que voit Rimbaud, c'est une logique marchande appliquée à ce qui en principe ne se vend pas, car mettre un prix sur certaines choses c'est un leurre ou un abus. Et dans la série des choses mises en vente, on voit surgir des exagérations qui nous donnent le vertige non pas tant du fait qu'elles soient impossibles à vendre, mais parce qu'effectivement l'opération de duperie universelle se permet déjà de telles audaces sous la houlette de charlatans insolemment inatteignables. Rimbaud dénonce explicitement la contradiction quand il ajoute "ce qu'on ne vendra jamais". Il dénonce aussi l'aubaine de ressources impalpables qui échappent à des critères objectifs de mise en vente régulée : "Solde de diamants sans contrôle !"
On fait mine de prendre entre ses mains ce qui n'appartient à personne, ce qui ne se possède pas, et on le vend. Et si les gens veulent un extrême, on fait mine de le leur vendre, comme une dose consommable. C'est ça le consumérisme de demain : "la satisfaction irrépressible pour les amateurs supérieurs ; la mort atroce pour les fidèles et les amants !" L'emballement absurde du poème est satiriquement volontaire, bien évidemment.
Mais venons-en enfin à la question de la polyphonie qui laisserait supposer que Rimbaud fait parler un vendeur dans son poème et non qu'il parle lui-même.
Murphy se sert d'un argument externe : les guillemets du poème "Démocratie". Nous n'en connaissons pas l'état manuscrit qui a disparu, mais le texte imprimé suppose un encadrement complet du texte par des guillemets, ce qui permet de confirmer ce que l'outrance du propos laissait paraître, à savoir que Rimbaud fait parler le tenant d'un discours qui lui est hostile pour le tourner en dérision. Mais ces guillemets ne permettent pas de servir d'argument pour "Solde", puisque "Solde" n'a pas de guillemets. Le raisonnement de Murphy est-il que dans "Démocratie" la voix est à 99% autre, donc nous mettons des guillemets, mais dans "Solde" la voix n'est autre qu'à 75%, donc il n'y aura pas de guillemets ?
C'est absurde. Il n'y a pas de guillemets au poème "Solde", donc non Rimbaud n'a pas tenu à indiquer que le discours du poème était celui d'un des vendeurs. Ce sont les vendeurs qui vendent pourtant dans "Solde" et nous pourrions imaginer que cet indice soit suffisant pour dire que ce n'est pas Rimbaud qui parle en son nom. Il existe des textes de cette sorte évidemment, sans même parler de la question des narrateurs dans les récits. Toutefois, les mentions "les vendeurs" et "les voyageurs" sont à la troisième personne du pluriel. Si la voix du poème était celle d'un vendeur, il dirait "nous vendeurs ne sommes pas" etc. Pas forcément, me répliquera-t-on ! Cependant, les formules à l'impératif du poème "A vendre..." ne ressemblent pas non plus à celles d'un camelot en place publique. Il existe un type de discours satirique ironique qui consiste à imiter celui qu'on veut épingler, mais ce discours n'empêche pas l'ironiste d'y introduire sa pensée et sa raillerie.
Pour moi, le concept de "polyphonie" proposé par Murphy est anachronique, dans la mesure où il laisse entendre que nous serions dans une hésitation permanente entre ce qui est de la voix de Rimbaud et ce qui est de la voix du vendeur. Ce concept de "polyphonie" introduit la parole d'autorité du critique littéraire par ailleurs. Tout ça n'est pas recevable. L'énonciation ironique et satirique vient de la plus haute Antiquité, elle est même probablement antérieure à toute littérature. Dans "Solde", l'ironiste fait le vendeur et la pose qu'il adopte est une imitation des vendeurs qu'il honnit, mais les formules railleuses qu'il frappe ce sont les siennes, celles qui délivrant sa pensée corrodent la pratique des vendeurs. C'est aussi simple que cela.
Il doit être possible de parler objectivement du sens de chaque phrase des poèmes de Rimbaud, sans avoir à se prémunir contre un procès pour des événements du vingtième siècle. Dans "Solde", Rimbaud critique une des composantes de la société de son époque. Nous avons les sources pour identifier d'où ça vient. Nous pouvons évidemment traiter ce qu'il y a d'excessif, sans non plus tout rabattre sur un caractère intouchable du sujet. Rimbaud se rattache à un courant qui dénonce les puissances d'argent, il a souvent lu le nom "Rothschild" dans les poèmes de Banville même, et pendant la guerre franco-prussienne, quand les gens se battaient et mouraient, il y a eu un décret Crémieux, et non une loi, qui a choqué l'opinion publique. C'est l'époque à laquelle vivait Rimbaud, et il a pris des positions qui concernaient son époque et que nous ne pouvons pas juger anachroniquement, d'autant plus en nous privant volontairement des informations d'époque.
Si on ne veut pas parler du sujet sensible qu'est la première phrase de "Solde", on n'en parle pas, mais en parler pour faire un petit toilettage auprès du lecteur du vingt-et-unième siècle, ce n'est pas normal. Dans le même ordre d'idées, si Forain a été antidreyfusard ou si Verlaine a employé un terme injurieux, ce n'est pas parce qu'ils ont évolué politiquement. Forain et Verlaine pensaient probablement de la même façon quand ils ont connu Rimbaud et quand ils étaient communards. Enfin, la critique ethnique ou religieuse n'est pas incompatible avec la dénonciation des persécutions. Zola et Hugo l'ont montré, et le poème "La Mort de Philippe II" de Verlaine ne signifie pas que Verlaine aurait parlé de manière infiniment correcte à tout bout de champ en 1871. Pour le motif du "juif errant", le problème est autre. Il s'agit d'une personne légendaire qui a refusé d'aider Jésus à porter sa croix, c'est une figure de maudit propre à la religion chrétienne et ce n'est donc qu'accessoirement que la personne est dite juive. Certes, l'amalgame est possible, il a été bien sûr pratiqué, mais quand l'expression "juif errant" (ou au pluriel "juifs errants") apparaît dans un poème de Verlaine ou de Rimbaud on sait qu'on doit en rester à l'idée d'une révolte de Rimbaud et de Verlaine contre le christianisme. C'est de la malédiction de Rimbaud et Verlaine, pour deux raisons en fait, qu'il est question dans "Walcourt" avec le défi lancé "bons juifs errants". Donc, non, cela ne peut être versé dans un dossier mettant en balance les culpabilités et innocences des sieurs Rimbaud et Verlaine.
En tout cas, pour conclure sur "Solde", il faut dire les choses telles qu'elles ont été. Non au travestissement de l'histoire littéraire et de l'Histoire tout court ! On ne va pas écrire dans la Constitution française qu'il faut enseigner à l'école que la première phrase du poème "Solde" doit s'entendre comme une phrase neutre.

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