dimanche 5 mars 2017

L'ordre de transcription au début de l'Album zutique et les ellipses enivrées de "Je préfère sans doute..."

Je livre ici un article particulier, je rédige l'état provisoire de ma réflexion sur un faux Coppée zutique de Rimbaud.
J'ai perdu quantité de dossiers que j'avais constitués sur l'oeuvre de Rimbaud, mais je peux quand même remonter la pente.
Au recto du feuillet 3 (non paginé) de l'Album zutique, Rimbaud a retranscrit deux faux Coppée et un monostiche attribué à Louis-Xavier de Ricard. La clarté de l'encre, la finesse du trait de plume, l'application de l'écriture, il semble que Rimbaud ait transcrit en suivant le "Sonnet du Trou du Cul" et "Lys" sur le verso du feuillet 2 non paginé également, puis nos deux faux Coppée et le monostiche attribué à Ricard au recto du feuillet 3.
Plus tard, il y a eu un retour sur ces feuillets. A gauche des transcriptions du "Sonnet du Trou du Cul" et de "Lys", d'autres membres du Zutisme ont transcrit un sonnet et un quatrain. Cette imitation de forme, une suite sonnet et quatrain, laisse supposer qu'un certain temps s'est écoulé. Le sonnet est un faux Charles Cros de l'invention de Camille Pelletan, le quatrain est un faux Camille Pelletan de la plume de Léon Valade. La relation du quatrain de Valade au sonnet de Pelletan, puisque faux quatrain de Pelletan il y a, laisse suppose aussi que du temps s'est écoulé entre la transcription du sonnet de Pelletan sur l'album et celle donc du quatrain "Autres propos du cercle". Il est facile d'opposer l'écriture assez grossière de Pelletan, jusqu'à la rature dans la fausse signature "Charles Cros", à la graphie très soignée de Léon Valade. En revanche, les deux poèmes sont écrits avec une encre nettement plus foncée que la suite sonnet et quatrain reportée par Rimbaud sur cette même page. La preuve de l'ordre des transcriptions est livrée par l'infléchissement vers le bas dans la transcription du premier vers du quatrain de Valade pour éviter les lettres du quatrain "Lys" rimbaldien, ce que j'ai signalé en 2009 dans mes articles sur l'Album zutique.
Or, au recto du feuillet 3 non paginé, les poèmes sur la colonne de gauche sont eux aussi d'une encre plus foncée que les deux poèmes sur la colonne de droite.
Dans son livre Arthur Rimbaud et le foutoir zutique, dont on ne rappellera jamais assez qu'il n'aurait jamais pu être écrit sans une connaissance approfondie de nos propres travaux (puisque, à tout le moins, sans les intertextes d'Armand Silvestre, de Belmontet, de Louis-Xavier de Ricard, des dizaines de pages disparaissent et rendent l'étude bien bancale), dans ce livre donc, Bernard Teyssèdre a repris notre mise au point pour le verso du feuillet 2 non paginé. Il donne un fac-similé de la page manuscrite à la page 134 de son livre où il précise que Pelletan et Valade ont ajouté le sonnet "Avril..." et le quatrain "Autres propos du cercle", sans donner de raison à cette considération. Il revient sur l'ordre des transcriptions dans les paragraphes de conclusion sur ce verso du feuillet 2. Il écrit : "Des quatre textes du folio 2v, c'est le quatrain sur les 'autres propros du cercle' qui, d'après sa position, a été écrit le dernier. On n'a pas pu le mettre là longtemps après les 'propos du cercle', sinon il aurait perdu son actualité. Il a dû suivre de près les poèmes de Verlaine et de Rimbaud, son actualité. Il a dû suivre de près les poèmes de Verlaine et de Rimbaud, L'Idole et Lys, le lendemain au plus tard, peut-être le soir même."
Teyssèdre n'a pas daigné me citer pour cette mise au point sur l'ordre des transcriptions, il n'a même pas cherché à formuler autrement l'un ou l'autre de mes deux commentaires déjà parus, préférant demeurer dans un elliptique "d'après sa position".
Dans mes articles déjà publiés et auxquels renvoie la bibliographie du livre de Bernard Teyssèdre, j'avais clairement indiqué des preuves qui établissaient que nous pouvions nous fier aux dates laissées sur l'Album zutique et qu'abstraction faite des ajouts ultérieurs de Germain Nouveau ou Raoul Ponchon, l'ordre de transcription avait été plutôt chronologique et échelonné sur un très court laps de temps en octobre et novembre 1871. Teyssèdre s'est bien gardé de préciser que son hypothèse chronologique sur laquelle il a fondé le succès de ce livre venait de moi, ce qu'il ne pouvait ignorer puisque non seulement mes articles sont référencés dans sa bibliographie et exploités au vu de bien des éléments et de bien des notes de fin d'ouvrage, mais encore pour la simple et bonne raison qu'il remercie des rimbaldiens ayant travaillé avec lui qui connaissaient même des aspects inédits de mon travail, voire qui avaient connu le substrat des articles avant les publications sous forme d'articles.
Teyssèdre a tenu compte du bémol dans l'ordre des transcriptions en ce qui concerne les colonnes au verso du feuillet 2, nous venons de le citer pour cela. En revanche, pour ce qui est du recto du feuillet 3, il considère que Rimbaud s'étant appropriée l'ensemble de la page avec cinq créations, il y aurait une "mise en page" recherchée par l'auteur pour donner à l'ensemble "l'aspect d'une composition équilibrée et unifiée comme sur un folio d'un manuscrit enluminé du Moyen Âge où les dessins du wagon tiendraient lieu de lettrines ornées." Passons sur la comparaison saugrenue avec un manuscrit du Moyen Âge et des enluminures. En réalité, Rimbaud a d'abord transcrit les deux Coppée et le monostiche signé Ricard. Il y a ici une possibilité intéressante pour que l'Album zutique ait été entamé par une suite "Propos du Cercle", "Sonnet du Trou du Cul", "Lys", "J'occupais un wagon...", "Je préfère sans doute...", "L'Humanité chaussait..." J'entends par là et l'hypothèse n'a pas été émise par Teyssèdre, ni par quelqu'un d'autre que je sache, que même "Avril..." de Pelletan et "Autres propos du cercle" de Valade, bien qu'ils figurent sur le verso du feuillet 2 ont été transcrits après la colonne de droite du feuillet 3. L'encre plus foncée et le principe de remplissage des marges gauches importantes initialement laissées sur le verso du feuillet 2 et le recto du feuillet 3 invitent à penser que "Avril..." de Pelletan, "Autres propos du cercle" de Valade, "Vu à Rome" et "Fête galante" de Rimbaud sont quatre ajouts d'une même réunion zutique et quatre ajouts postérieurs à tous les autres textes figurant sur les trois premiers feuillets de l'Album zutique. Cette observation entre alors en conflit avec la chronologie des transcriptions proposée par Teyssèdre pour "Vu à Rome" et "Fête galante", elle entre aussi en conflit avec sa thèse selon laquelle le recto du feuillet 3 aurait une mise en page d'emblée médité par Rimbaud, une unité thématique, etc., Teyssèdre défendant notamment l'idée que le monostiche faussement attribué à Ricard est un commentaire qui vaut pour l'ensemble des transcriptions de la page l'incluant. Or, je prétends que l'encre des transcriptions laisse clairement penser que "Vu à Rome" et "Fête galante" ne figuraient pas sur cette page quand Rimbaud a reporté le monostiche attribué à Ricard. Le monostiche de Ricard a plus de chances de commenter l'ensemble "Propos du Cercle", "Sonnet du Trou du Cul", "Lys", "J'occupais un wagon...", "Je préfère sans doute..." que la série "Vu à Rome", "Fête galante", "J'occupais un wagon..." et "Je préfère sans doute...", à supposer que cette idée de commentaire global de contributions zutiques soit fondée, ce que nous n'affirmerons pas.
Malheureusement, le verso du feuillet 3, le recto et le verso du feuillet paginé 4 et enfin le recto du feuillet paginé 5 ont des présentations tellement particulières que l'analyse est impossible et que nous ne parvenons pas ou pas encore à déterminer quand les membres du cercle ont bien pu décider d'un tel retour en arrière pour ce qui est des transcriptions.
J'ai tendance à penser que le Coppée de Léon Valade au verso du feuillet 3 a été écrit à la suite de ce que je considère comme la probable première série zutique : "Propos du Cercle", "Sonnet du Trou du Cul", "Lys", "J'occupais un wagon...", "Je préfère sans doute...", "L'Humanité chaussait..." et "Malgré son nez d'argent". Cela ferait donc une contribution initiale de Valade et Keck, cinq transcriptions rimbaldiennes dont une création en commun avec Verlaine, et un Coppée de Valade. Au plan esthétique, nous observons la présence de deux sonnets à deux mains (Valade et Keck, puis Verlaine et Rimbaud) et celle de trois Coppée (deux enchaînés de Rimbaud et un de Valade). Après Rimbaud, et en dépit de la contribution de Verlaine pour deux quatrains, Valade aurait déjà la part belle. Précisons que contrairement à tous les commentateurs de l'Album zutique je suis convaincu que ce manuscrit a d'abord été conservé par Léon Valade, et non par Charles Cros. J'ai avancé des arguments à ce sujet, les deux poèmes dédiés "A Léon Valade", le fait que l'Album des Vilains Bonshommes ait brûlé dans l'incendie de l'Hôtel de Ville où travaillaient Valade, Verlaine et Mérat, la correspondance de Verlaine avec Valade en juillet-août 1871 où ils parlent de refaire un tel type d'album, la quantité de contributions valadives. Mais, dans ma série, ce que je remarque, c'est que les deux transcriptions qui ne sont pas de Rimbaud n'ont pas de marge gauche. C'est Rimbaud qui a laissé des marges gauches au verso du feuillet 2 et au recto du feuillet 3. Quand il a repris la plume au verso du feuillet 3, Léon Valade a calé son poème directement à gauche sur la page manuscrite. Il est assez visible que le poème sur la colonne de droite "Intérieur matinal" est fortement proche du bord de la page et qu'il n'y avait donc pas une marge gauche initiale. Comparez avec les transcriptions de Rimbaud sur les colonnes de droite des deux pages précédentes. La différence saute aux yeux. Autre point important à noter : à la suite du Coppée de Valade "Malgré son nez d'argent...", nous voyons apparaître un sonnet commun de Gustave Pradelle et Charles Cros qui a tout l'air d'être la raison ou une raison de la parodie de Pelletan au verso du feuillet 2, deux pages auparavant, en vis-à-vis au "Sonnet du Trou du Cul", et la remarque est d'autant plus importante qu'il s'agit d'un sonnet à deux, comme "Propos du Cercle", comme le "Sonnet du Trou du Cul", et, dans la mesure où Gustave Pradelle ne se trouvait pas à Paris à ce moment-là, en octobre 1871 donc, il y a fort à parier qu'il s'agit d'un report d'une contribution au feu Album des Vilains Bonshommes.
Je pense que le sonnet "Ventre de jade...", création commune de Charles Cros et Gustave Pradelle, n'a pas été ajouté le même jour que le dizain de Valade "Malgré son nez d'argent..." Le fait déterminant, c'est que l'encre est nettement plus foncée. Certains me diront qu'il a retrempé la plume, mais je trouve cette coïncidence d'encre foncée assez flagrante pour "Avril..." de Pelletan, "Autres propos du cercle" de Valade, "Vu à Rome" et "Fête galante" de Rimbaud et "Ventre de jade..." de Cros et Pradelle. Ces cinq poèmes-là sont la deuxième série de transcriptions. Cette deuxième série peut impliquer d'autres poèmes au verso du feuillet 3 et au recto du feuillet 4, et je ne préjuge pas de leur ordre de transcription, d'autant que selon mon analyse le sonnet "Ventre de jade..." aurait été transcrit avant "Avril...", le faux sonnet de Charles Cros qui est en réalité de Pelletan. Deux autres poèmes sont de bons candidats pour une deuxième série à l'encre plus foncée : "Intérieur matinal" et "Oaristys".
Je ne vais pas spéculer au-delà sur un faux poème d'Eugène Manuel de Pelletan, un "Cabaner" en commun de Valade et Pelletan, un dizain inachevé (huit vers) de Verlaine, trois sonnets monosyllabiques de Valade. On voit que mon approche est distincte de celle de Teyssèdre, j'envisage la question des séries de transcriptions, et non le cas par cas.
Pour la première série de transcriptions, j'ai un autre argument. La pagination a commencé au feuillet 4. Le feuillet 3 semble lui aussi paginé, un 3 à peine lisible y apparaît, mais il n'est pas du tout présenté comme les chiffres des pages suivantes. Je n'arrive même pas à être certain qu'il s'agit d'un chiffre 3. Or, ce 3 ou ce graffiti que nous prenons pour un 3 est lié aux dessins de piètre qualité de Rimbaud qui accompagnent désormais la transcription de ces deux Coppée enchaînés. Or, au verso du feuillet 3 nous avons un portrait du "petit Chose, au recto du feuillet paginé 4, un pénis de profil en érection sur le bord de la page et au verso du feuillet 4 un dessins représentant Coppée de profil en érection également. Enfin, au recto du feuillet 5, nous avons des dessins plus proches de l'esprit des dessins de Rimbaud pour accompagner les trois sonnets monosyllabiques de Valade. Notons toutefois que deux de ces dessins ont été refaits et que d'habiles collages nous ont dérobé les dessins initiaux, sans doute parce qu'ils étaient obscènes, et je me demande du coup si le dessin initial qui accompagnait "Combat naval" n'a pas à voir avec le naufrage du sonnet monosyllabique "Cocher ivre" de Rimbaud. Toujours est-il que j'envisage qu'une réunion zutique où Camille Pelletan se serait rendu pour la première fois a été à ce point bachique que la bonne tenue de l'Album zutique a été irrémédiablement abandonnée. Les dessins de Rimbaud pourraient témoigner aussi d'un report ultérieur et du coup son chiffre 3 très mal transcrit, sans assurance.
Une dernière remarque, les érections dessinées sur l'album à partir de l'arrivée de Camille Pelletan s'accompagnent encore de premières allusions au titre de la pièce "Fais ce que dois" de Coppée : "marque de mon doigt", mention des doigts au verso du feuillet 3 également. Disons que la représentation de cette pièce est d'ores et déjà attendue de pied ferme si nous pouvons basculer sur un autre membre.


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Le dizain "Je préfère sans doute..." pose un problème d'analyse à cause de sa construction grammaticale elliptique.

Je (sujet) préfère (verbe) sans doute (circonstantiel), au printemps (circonstantiel) la guinguette
Où des marronniers nains bourgeonne la baguette (COD),
Vers la prairie étroite et communale (circonstanciel), au mois
De mai (circonstanciel).

La guinguette est préférée à quoi ?
Elle serait préférée au mois de mai, cela n'a pas vraiment de sens.
Elle serait préférée au wagon de troisième, ce qui lierait les deux poèmes. Ce n'est pas évident.
Ou bien la guinguette serait préférable au printemps plutôt qu'en tout autre saison. Les virgules pour le circonstanciel "au printemps" permettent d'exclure cette hypothèse.

A nous de deviner à quoi la guinguette peut bien être préférée.
Cette première phrase pose une autre difficulté avec la redondance : "au printemps", "au mois de mai".
Est-ce que l'incohérence des enchâssements ne mimerait pas l'état d'ébriété du poète amateur de guinguettes ?

La seconde phrase ne pose pas les mêmes problèmes d'analyse grammaticale :

[...] Des jeunes chiens rabroués bien des fois
Viennent près des Buveurs triturer des jacinthes
De plate-bande.

Ces vers contiennent l'idée d'un collectif de Buveurs avec une franche majuscule. Ils renvoient aussi à un poème récent de Coppée où un chien abandonné essaie de trouver un maître et est menacé du bâton par un passant coppéen qu'habite finalement le remords quand il songe au regard éperdu de l'animal. Il faudrait ici le passage en question. Enfin, ces vers font songer à "Oraison du soir", car les Buveurs pissent sans doute eux-mêmes à côté des chiens du côté des plates-bandes.

Passons à la dernière phrase.

[...] Et c'est, jusqu'aux soirs d'hyacinthe,
Sur la table d'ardoise où, l'an dix-sept cent vingt
Un diacre grava son sobriquet latin
Maigre comme une prose à des vitraux d'église
La toux des flacons noirs qui jamais ne les grise.

Dans son livre Arthur Rimbaud ou le foutoir zutique, Bernard Teyssèdre envisage un problème de construction grammaticale que je vais évacuer d'emblée. Il se demande si ce qui est "Maigre comme une prose", c'est le diacre, le sobriquet latin ou la toux.
La réponse est claire, il manque une virgule après "église" et c'est le "sobriquet latin gravé sur une table d'ardoise qui est maigre comme le serait une prose sur un vitrail, sans doute parce qu'un vitrail ne suppose pas de longs discours.
Rimbaud joue sur l'idée "je ne vais pas vous faire une prose aussi longue qu'un tel".
Ensuite, Teyssèdre envisage un jeu de mots sur le mot "grise" qu'il opposerait à la couleur des vitraux. Mais les "vitraux" font partie d'une comparaison et pas du tout de la scène décrite. Le calembour est douteux. L'attribuant à Rimbaud, Teyssèdre concède même qu'il faut se pincer pour rire si calembour il y a. L'erreur du commentateur vient de ce qu'il s'est interdit de rechercher l'antécédent du pronom "les" ailleurs que dans la phrase concernée, donc il a pensé aux "vitraux", alors que ce pronom "les" renvoie aux "Buveurs".
En revanche, si nous écartons les compléments circonstanciels, la tournure de cette phrase demeure quelque peu déconcertante : "Et c'est la toux des flacons noirs qui jamais ne les grise." Ou si vous préférez "Et c'est sur la table d'ardoise la toux des flacons noirs qui jamais ne les grise."
En principe, une telle phrase doit expliciter les propos des phrases précédentes. Or, ici, il s'agit d'une amplification que nous comprenons sans peine comme liée à la question de la préférence, mais sans que cela ne soit clairement articulé au plan de l'enchaînement des phrases entre elles.
Cette "toux des flacons noirs" reprend des termes précis des poèmes de Coppée, nous les citerons dans une prochaine étude, mais il nous suffit de comprendre que ces flacons qui déversent l'ivresse ne grisent jamais les Buveurs, alors que le flâneur coppéen est lui sans doute complètement bourrée et c'est ce qui expliquerait l'incohérence très nette de la syntaxe et du récit formé par ces dix vers servis à la santé des membres du Zutisme.
C'est une hypothèse que j'émets pour m'expliquer l'incohérence et les ellipses de ce Coppée extrêmement retors.
Nous reviendrons sur les réécritures de vers de Coppée, sur l'idée sans doute des biens communaux, sur la probable allusion à la Commune dans "communale" et "mai", sur le jeu de mots entre français et parisiens dans l'allusion au diacre "Pâris" qui s'était caché sous le nom "Francis" pour échapper à une condamnation vers 1720, sur les "soirs d'hyacinthe" également.
Ce que nous voulions, c'était attirer l'attention sur le cadre grammatical de ce dizain, car il participe de la difficulté de lecture particulière à ce texte. Rimbaud mimerait les errances de la pensée d'une personne ivre, pensons-nous.

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