samedi 17 mai 2014

Concerts des Flamin' Groovies à Paris, Toulouse, Montpellier...

CADUC, concerts annulés.


Les Flamin' Groovies (dont trois d'antan : Jordan, Wilson et Alexander) joueront le 16 juin au Saint des Seins, dans l'intimité comble d'une salle rock de la place Saint-Pierre à Toulouse, 18 euros l'entrée. A Paris, c'est déjà complet, ils jouent aussi à Montpellier. Allez les voir pourquoi? Parce que c'est l'occasion de voir jouer en vrai Slow death ou Shake some action, et pour les autres qui ne connaissent pas l'occasion de comprendre pourquoi c'est une légende. Et demandons-leur encore de jouer un titre Loney, genre "well she's my second cousin"...

  Voici donc en extrait une chanson antidrogue à moitié crédible...


Ils refont le paysage urbain à Toulouse. Ils ont dégommé les trottoirs, le vieil asphalte, pour faire de la rue Alsace-Lorraine un grand axe piétonnier. Du Capitole, on se rend la place San Pedro en  quasi ligne droite en suivant l'enfilade des rues Romiguières et Pargaminières devenue aérée et piétonne par évanouissement des trottoirs, le sol n'étant plus qu'une même surface plane sans voitures garées, ce qui sert joliment la beauté de structure et couleur des bâtiments.
Seule mauvaise touche, ils ont construit d'immenses escaliers blanc rosé absolument pourraves le long de la Garonne. C'est encore un concepteur urbain à la con qui vous aligne les photos passées du pont et qui vous apprend que le futur c'est l'infini des lignes, la puissance de déferlement d'une foule absente. Là ils ont dénaturé Toulouse pour un concept de ville universitaire américaine.
Heureusement, il reste la Daurade pour lire au bord de l'eau.
Avant-hier, splendide majesté des Pyrénées rayonnantes de leur blancheur de neige au loin depuis la Daurade ou depuis le Pont-neuf ou depuis un coin de table au café des Artistes où Rimbaud s'est fait prendre en photo dans l'édition de poche tenue à la main par Alain Bardel qui lui échangeait son amitié entre les lignes. Peu de gens les remarquent les Pyrénées à cet endroit, à part un petit vieux qui dit "c'est quand même pas les Pyrénées?". Je l'ai récompensé pour son attention en lui confirmant le fait et en citant les Mémoires d'outre-tombe d'un Chateaubriand qui en a parlé.

Un ami m'a dit que lui il aime le rock si on peut amener l'instrument sur une barricade, autrement ce n'est pas qu'il n'aime pas, mais ça ne l'intéresse pas. Donc il n'écoute pas trop ce qui se fait au piano.
Quand même, et Penniman? De la fenêtre où il joue, sa voix et sa musique portent jusqu'aux barricades, non?

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